La joie de l'âme

« On ressent une harmonie intérieure, libre de la plus petite agitation ou tension. A ces moments-là, l’état de l’âme est solennel, peut-être à cause de sa condition qui dépasse la mort.
C’est la joie, telle que la conçoivent les Orientaux, la joie de l’ermite qui est libéré du désir et de la lutte, et qui adorent simplement d’une joie totale.
On ne peut pas trouver de mots pour décrire cette expérience, car nos langues ne dépeignent que des conditions précises et particulières de la vie : elles ne possèdent aucun mot pour dire la contemplation silencieuse, ce calme céleste, cet océan de paix qui reflète à la fois les cieux et la matière dans sa vaste profondeur.
Les choses retournent à leur principe premier, alors que les souvenirs deviennent des rêves de la mémoire. L’âme est alors existence pure et ne ressent plus la séparation d’avec le Tout. Elle est consciente de la vie Universelle, et à ce moment-là, devient le centre de communion avec Dieu.
Elle ne possède rien et ne manque de rien. Seuls, peut-être, les Yogis et les Soufis ont ressenti en profondeur cette condition de joie simple, qui combine la joie de l’être et du non-être, qui n’est ni une réflexion ni un désir, et qui est au-delà de la vie morale et intellectuelle : un retour à l’Unité, à la plénitude des choses, la vision de Plotinus et Proclus, l’espérance heureuse du Nirvana. »
Extrait de la “Bhagavad Gita” traduite par Juan Mascaro, ed. Penguin Classics, 1962
publié par soufis et sahaja yoga
C’est la joie, telle que la conçoivent les Orientaux, la joie de l’ermite qui est libéré du désir et de la lutte, et qui adorent simplement d’une joie totale.
On ne peut pas trouver de mots pour décrire cette expérience, car nos langues ne dépeignent que des conditions précises et particulières de la vie : elles ne possèdent aucun mot pour dire la contemplation silencieuse, ce calme céleste, cet océan de paix qui reflète à la fois les cieux et la matière dans sa vaste profondeur.
Les choses retournent à leur principe premier, alors que les souvenirs deviennent des rêves de la mémoire. L’âme est alors existence pure et ne ressent plus la séparation d’avec le Tout. Elle est consciente de la vie Universelle, et à ce moment-là, devient le centre de communion avec Dieu.
Elle ne possède rien et ne manque de rien. Seuls, peut-être, les Yogis et les Soufis ont ressenti en profondeur cette condition de joie simple, qui combine la joie de l’être et du non-être, qui n’est ni une réflexion ni un désir, et qui est au-delà de la vie morale et intellectuelle : un retour à l’Unité, à la plénitude des choses, la vision de Plotinus et Proclus, l’espérance heureuse du Nirvana. »
Extrait de la “Bhagavad Gita” traduite par Juan Mascaro, ed. Penguin Classics, 1962
publié par soufis et sahaja yoga
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