Soufi et art


Troubadours, poètes et dramaturges tels Dante, corporations et métiers, alchimie, art sacré, organisations initiatiques, la liste est longue de toutes les contributions de la philosophie et de l’art soufi à la société occidentale. Saint François d’Assise lui-même, qui fit plusieurs voyages au Maroc, professa une voie très proche des soufis, avec lesquels il eut de nombreux contacts amicaux.

Cette « religion du cœur », peu soucieuse de nationalisme, d’institutions ou de frontières, insiste sur l'importance de l'éveil au Divin par l'éveil à la beauté, à tout ce qui génère l'harmonie. Dans cette voie mystique, l’art, que ce soit la poésie, le chant, la danse, la calligraphie, fait intrinsèquement partie du voyage spirituel.




" Donc quand un artiste créé, il fabrique des choses telles qu’on les accepte avec le coeur. Toutes les oeuvres que nous faisons… devraient être dédiées et abandonnées au Divin. Si c’est le cas, de telles créations seront immortelles. Tous les poèmes, toute la musique, les chansons, les formes d’art qui ont été offertes au nom de Dieu sont toujours vivantes de nos jours. Par exemple, les films d’aujourd’hui apparaissent et meurent ensuite. Par contre, on se souvient toujours des chants de Kabir, de Dnyaneshwar. Grâce à leur réalisation du soi, ils ont obtenu un grand pouvoir de créativité, Maha Saraswati Shakti, et quoi qu’ils ont créé ou écrit, une lumière unique s’en est dégagée. Ce sont des créations qui ont uni le monde en un. "


Shri Mataji Nirmala Devi, Shri MahaSaraswati Puja, Calcutta, India, 03/02/1992

publié par soufis et sahaja yoga

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