Nahj al-balagha, la Création,

(1) Un signe de l'omnipotence d'Allah et de la beauté merveilleuse de ses oeuvres est d'avoir fait des eaux de la mer furieuses et mugissantes une terre ferme.
(2) Il en créa des couches dont il détacha sept cieux séparés, consolidés par son ordre et soumis aux limites qui leur furent imposées. Puis il stabilisa une terre sur les flots profonds et tumultueux, lesquels s'inclinent devant ses décrets et sa Majesté, s'immobilisent par crainte de sa Grandeur.
(3) Il façonna ses rocs, ses plateaux et ses hautes montagnes qu'il immobilisa et fixa au sein de la terre alors que leurs cimes s'élèvent hautes dans les airs et que leurs bases s'enfoncent loin dans les eaux.
(4) Il sépara les monts des plaines, amarra leurs bases dans les continents, en fit des points de repère; il en suréleva les sommets, en allongea les pentes, en fit des supports fixes pour la terre qui cessa alors de s'agiter et d'agiter ce qui vit sur elle, de plonger sous sa charge et de glisser de sa position.
(5) Gloire à celui qui maîtrisa la terre après l'agitation des flots, la solidifia alors qu'elle était liquide. Pour ses créatures, il en fit un lieu de passage, l'aplanit pour leur servir d'habitat. Tout cela repose sur une mer profonde, ténébreuse, stable, qui ne déborde point, agitée qu'elle est par les vents et les tempêtes, secouée par les nuages de pluie. (Il y a là un signe pour le coeur de celui qui craint Allah.)
Extrait du chapitre "L'unicité de Dieu", du livre "La Voie de l'Eloquence" , Nahj al-balagha, des écritures d'Ali Ibn Abi Talib, 661 après JC (ou l'an 40), cousin et beau-fils du Prophète
Publié par soufis et sahaja yoga
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