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Zoroastre est un grand maître, un prophète. Il a instauré une religion dont la Bible s’est largement inspirée, il y a environ 1700 ans.


Dans le Zoroastrisme, la nature humaine comporte deux faces, l'une matérielle, l'autre spirituelle, toutes deux sont créées par Dieu. Après la mort, l'âme est conduite par sa Daena, sa conscience, qui est représentée sous les traits d'une jeune fille, vers le pont Chinvat, celui du jugement. Là, les actions, les pensées et les paroles de l’homme ou de la femme sont pesées. Si le bien l'emporte sur le mal, la conscience de l'être humain le conduit au ciel. Si le mal l'emporte, elle le conduit en enfer, la Maison du Mensonge. Ce premier jugement est un jugement de l'Esprit.


Un deuxième jugement a lieu lors de la Résurrection. L'homme retourne une nouvelle fois au ciel ou en enfer pour être récompensé ou châtié physiquement. Tout homme, corps et âme, devient alors purifié, et peut enfin rejoindre Dieu, dans la perfection de son être purifié, car la destinée finale de l’être humain est d'être uni avec Dieu.


L'idolâtrie, l'adoration de la pierre ou tout autre lieu construit, sont prohibées selon la religion de Zoroastre. La maison de Dieu n'est pas une construction de l'homme : elle réside dans le coeur et l'esprit de l’être humain.

Publié par soufis et sahaja yoga

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