Les déviances de l'ego



« Dans les pays islamiques, tout comme dans le nord de l'Inde, on voit clairement les effets de cette espèce de sentiment de supériorité égocentrique qu'ont les hommes, estimant qu'ils ont tous les droits pour dominer et tourmenter les femmes.
Surtout dans le nord de l'Inde, les hommes sont parfois vraiment sauvages et extrêmement cruels envers les femmes. Ils continuent de justifier leur comportement et ne veulent pas voir ce qu'ils font subir à leur épouse. Les femmes mariées vivent dans un climat de totale insécurité. Les hommes se considèrent comme des êtres supérieurs qui ont le droit d’étouffer les sentiments et les aspirations légitimes de leurs épouses qui sont tolérantes et qui souffrent en silence d’avoir une vie misérable d’oppression.

Il peut s'agir d'hommes très instruits ou à des postes élevés dans l’administration de la nation...
Ils traitent leur femme avec mépris ce qui a un effet néfaste sur leurs enfants qui n'ont plus de respect pour leur mère. Le père n'a pas de temps à consacrer à ses enfants, car il est très occupé par son ego. Il a tout leur respect, mais ceux-ci se mettent à l’égaler et même à le dépasser en sauvagerie.

Une bonne mère est celle qui forme de bons citoyens pour la société. De très nombreuses lois protègent les femmes en Occident, mais dans bien des pays en voie de développement, il n'existe pas de protection similaire.
La situation est irrémédiable dans les cas individuels. Mais dans le nord de l'Inde, c'est un schéma comportemental accepté. Cela a été pire au Japon, mais ces dernières années la situation des femmes s'y est très visiblement améliorée.
En Amérique, cependant, la culture familiale est tombée dans l'autre extrême. Là-bas, les femmes commandent les hommes et les rendent fous.
En Inde, de nombreux travailleurs sociaux nobles et intègres ont essayé d'émanciper les femmes, mais il est pathétique et navrant que des femmes respectables qui se soucient du bien-être de leurs enfants, de la réputation de la famille et de leur mari, soient les plus grandes victimes de ces maris égocentriques et cruels. »

Shri Mataji, Meta Modern Era, 1995, chapitre 4 racisme
Publié par soufis et sahaja yoga

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