Un saint musulman vénéré par des Hindous
« Il y a un endroit appelé Haji Malang, où un saint musulman est mort. Mais il a dit : "seuls les brahmanes", c'est-à-dire les âmes Réalisées, "doivent me vénérer". Et alors ils ont dû nommer certains brahmanes car ils ne comprennaient pas (le sens) du mot brahmane. Ce sont les hindous qui vénèrent un "pir" musulman, (une âme Réalisée).
Donc, l'idée, c’est qu’une fois qu’une personne devient une âme Réalisée, un "pir", elle n’a plus de religion, elle est au-delà de la religion, elle devient la religion.
Donc, l'idée, c’est qu’une fois qu’une personne devient une âme Réalisée, un "pir", elle n’a plus de religion, elle est au-delà de la religion, elle devient la religion.
Ensuite, rien ne lie une telle personne car la goutte est allée à l'océan. Maintenant, elle est devenue l'océan. Donc, pour l'océan, il n'y a pas de limites. Et parce qu'elle a franchi ses limites, cette personne est au-dessus de toutes ces choses. Et c'est ce en quoi nous croyons. »
Shri Mataji 03 /02/ 1983
Les disciples de l'époque n'ont pas compris ce que leur maître voulait dire et ils ont demandé à la caste des bhramanes, ceux qui s'occupent habituellement des temples, de s'occuper de celui-ci, laors que le "oir" voulait dire que seule une âme Réalisée pouvait le servir.
Shri Mataji 03 /02/ 1983
Les disciples de l'époque n'ont pas compris ce que leur maître voulait dire et ils ont demandé à la caste des bhramanes, ceux qui s'occupent habituellement des temples, de s'occuper de celui-ci, laors que le "oir" voulait dire que seule une âme Réalisée pouvait le servir.
Ce "pir", ce grand saint musulman est Haji Abdur Rehman Malang Shah. C’était un mystique du 13e siècle en provenance du Yémen qui s’est installé ici pour prêcher. Le souverain local, le roi Nall, dit-on, a offert sa fille au "pir" pour qu’elle devienne son disciple. Les restes du "pir" et de son disciple Fatima, se trouvent côte à côte.
Chaque Février, les hindous et les musulmans se pressent sur ce sanctuaire au sommet d'une colline comme le font les Parsis, les chrétiens et les sikhs. Des dizaines de musulmans pieux s'inclinent devant le prêtre hindou brahmane qui supervise le culte au temple. "Je représente la 14e génération de prêtres qui servent ce sanctuaire", explique Kumar Ketkar, juriste de formation.Aujourd'hui, le premier jour de l'URS, un palanquin symbolisant l'esprit du saint vient d'être apporté du bas de la colline dans le style traditionnel hindou. Après les rituels qui durent plusieurs heures, Ketkar et autres fiduciaires du sanctuaire sont accueillis par des dizaines de fidèles. Beaucoup de musulmans locaux viennent respectueusement toucher les pieds Ketkar et chercher ses bénédictions."La plupart des années, ce jour de fête tombe le mois de Février (car c’est un calendrier lunaire)". Les dévots, hindous et musulmans, visitent respectivement la mosquée ou leur temple. La famille de Ketkar s’occuper du Haji Malang depuis 1780.
Depuis lors, les hindous et les musulmans célèbrent ce grand saint. Sous l’harmonie apparente, des groupes de fondamentalistes hindous et musulmans se font une lutte acharnée pour le contrôle du sanctuaire. Les dévots du saint, "pir", espèrent que le gouvernement du Maharashtra prendra le contrôle direct du sanctuaire. "Le gouvernement devrait adopter une loi spéciale, comme celle pour les sanctuaires des saints Sainath et Ajmer Sharif " explique Ketkar.
Chaque Février, les hindous et les musulmans se pressent sur ce sanctuaire au sommet d'une colline comme le font les Parsis, les chrétiens et les sikhs. Des dizaines de musulmans pieux s'inclinent devant le prêtre hindou brahmane qui supervise le culte au temple. "Je représente la 14e génération de prêtres qui servent ce sanctuaire", explique Kumar Ketkar, juriste de formation.Aujourd'hui, le premier jour de l'URS, un palanquin symbolisant l'esprit du saint vient d'être apporté du bas de la colline dans le style traditionnel hindou. Après les rituels qui durent plusieurs heures, Ketkar et autres fiduciaires du sanctuaire sont accueillis par des dizaines de fidèles. Beaucoup de musulmans locaux viennent respectueusement toucher les pieds Ketkar et chercher ses bénédictions."La plupart des années, ce jour de fête tombe le mois de Février (car c’est un calendrier lunaire)". Les dévots, hindous et musulmans, visitent respectivement la mosquée ou leur temple. La famille de Ketkar s’occuper du Haji Malang depuis 1780.
Depuis lors, les hindous et les musulmans célèbrent ce grand saint. Sous l’harmonie apparente, des groupes de fondamentalistes hindous et musulmans se font une lutte acharnée pour le contrôle du sanctuaire. Les dévots du saint, "pir", espèrent que le gouvernement du Maharashtra prendra le contrôle direct du sanctuaire. "Le gouvernement devrait adopter une loi spéciale, comme celle pour les sanctuaires des saints Sainath et Ajmer Sharif " explique Ketkar.
Publié par soufis et sahaja yoga
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