Anal-Haq de Al-Hallaj

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Mansoor Al-Hallaj a connu l'extase de la rencontre avec Dieu, et s’est écrié « Anal-Haq, Anal-Haq » « Je suis la Vérité, je suis la Vérité. » la Vérité absolue est une des qualité de Dieu et les musulmans orthodoxes ont interprété cela comme une prétention à se proclamer Dieu lui-même. L’extase spirituelle sublime de Mansoor Al-Hallaj est un anéantissement total de son ego pour une dissolution de son moi dans le Tout, afin d’etre le serviteur et le canal de l’action de Dieu.
Mansoor Al-Hallaj est allé la tête haute à la mort sans être le moins du monde effrayé  Il s’est écrié une dernière fois "Anal-Haq, Anal-Haq" jusqu'à ce que son âme quitte son corps pour rejoindre la vie éternelle.
Muhammad Basheer Vaikom a écrit une histoire courte "Anal Haq" de la collection « Anargha Nimisham », dans un style qui ressemble à celui de Khalil Gibran. Elle raconte la vie du soufi  Mansur Al-Hallaj qui a été condamné à la pendaison pour des accusations d'hérésie.
L’auteur Basheer fait un parallèle entre "Anal Haq" et « Aham Brahmasmi » dans l' Upanishad Mahakavya qui signifie « je suis Brahman ». Rumi aussi disait que Dieu se trouve dans «le Soi». Sahaja Yoga permet aussi de ressentir le Soi qui est le reflet de Dieu en nous. Mais son histoire est écrite de telle manière qu’elle attaque les pratiques orthodoxes de l'Islam. Alors, dans l'édition d’ Anargha Nimisham publiée en 1982, Basheer écrit :
«Cette histoire a été écrite une quarantaine d'années. Maintenant, je crois que les êtres humains ordinaires qui ne sont que les produits de Tout Puissant disant des choses comme« Je suis Dieu "est un péché j'avais également affirmé que le travail est basé sur une histoire vraie, mais maintenant, il faut le  prendre comme un fantasme. »
C’est un changement par rapport à ses convictions antérieures mais certainement une position moins dangereuse à tenir pour lui en ces temps difficiles.
Publié par soufis et sahaja yoga


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